Accueil | Aller sur le site du Mathemarium
Almanach

19 juin 1771 - 4 mai 1859

Naissance de « Joseph Diaz Gergonne » mathématicien français

Voir en ligne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Josep...

Joseph Diez Gergonne, né le 19 juin 1771 à Nancy et mort le 4 mai 1859 à Montpellier, est un mathématicien français.
Son nom est resté dans l’histoire des mathématiques en tant qu’éditeur des Annales de mathématiques pures et appliquées, dites Annales de Gergonne, qui constituent la première revue de mathématiques au sens moderne du terme : journal spécialisé, durable (22 années de parution, de 1810 à 1832), international, et d’une périodicité régulière et rapprochée (dans ce cas, mensuelle).

Gergonne a aussi laissé son nom au point de Gergonne : dans un triangle, les trois droites passant par un sommet et le point de tangence du cercle inscrit avec le côté opposé sont concourantes au point de Gergonne.

Ayant des difficultés à faire publier ses travaux, il fonda donc ses Annales en 1810. Même s’il ne l’exprime qu’en filigrane dans le Prospectus, sorte d’éditorial figurant au début du premier numéro du journal, on voit, dans les intentions et les publics visés qu’il affiche dans ce document, qu’une frustration est à l’origine du lancement depuis la lointaine province de Nîmes du premier grand journal de l’histoire des mathématiques : l’isolement dans lequel il se sentait, comme celui de nombre d’autres mathématiciens enseignant en province ou de militaires (anciens polytechniciens ou pas) isolés dans leurs cantonnements ou écoles, y enseignant parfois les mathématiques ou des techniques y faisant appel et qui souhaitaient eux aussi enrichir leur science de leurs propres avancées (résolution de problèmes, démonstrations de théorèmes, etc.).

Le journal fit la part belle à la géométrie, spécialité de son fondateur, qui y publia lui-même environ deux-cents articles. Il abonda aussi son journal en de nombreux articles et essais de philosophie (il créa d’ailleurs une rubrique spécifiquement intitulée Philosophie mathématique), et s’en servit de tribune pour y exposer ses positions aussi bien sur la science en général et sur les mathématiques en particulier, que sur l’enseignement et la politique de son temps. Mais de nombreux mathématiciens célèbres y publièrent également, le journal, du fait de son succès, attirant à partir de 1820 les élites françaises et les auteurs étrangers : Jean-Victor Poncelet, Jakob Steiner, Julius Plücker, Michel Chasles, Charles Julien Brianchon, Charles Dupin, Gaspard-Michel Pagani, Évariste Galois, André-Marie Ampère, William Henry Fox Talbot, etc.


info portfolio

titre documents joints

Répondre à cet article


SPIP