Lors d’un conférence à la société mathématique de Londres, A. Turing suggère d’utiliser les jeux d’échec pour des tests en Intelligence Artificielle.
Pour Turing, les ordinateurs, comme les humains, doivent être « entrainés », avant de tester leur QI. Et rajoute que cet entrainement ne doit pas seulement être vu comme une jeu d’instruction mis dans une machine. Et de ce fait, on ne doit pas s’attendre à ce qu’une machine s’en sorte en construisant par elle même des tables d’instructions.
Turing comprend déjà à demi-mot la limitation des systèmes informatiques, ce qui l’orientera vers la morphogénèse.
C’est en 1951, qu’Alan Turing développera sur papier le premier programme capable de jouer une partie d’échecs entière. Ne disposant pas d’un ordinateur assez puissant pour l’exécuter, il simule lui-même les calculs de la machine, mettant environ une demi-heure pour effectuer chaque coup. En 1952 une partie fut enregistrée, où le programme perdit contre un collègue de Turing
En 1955, Dietrich Prinz programme un jeu d’échec inspiré par le travail de Turing sur l’ordinateur « Ferranti Mark I » à Manchester (voir photo).